Nous avons recensé à ce jour 103 personnes qui ont adhéré au Collectif que nous avons formé dans le but d’obtenir une amélioration rapide et importante du débit internet dans notre quartier.
Depuis notre dernier message d’information, nous avons progressé dans la compréhension des enjeux et dans les contacts avec les parties prenantes. Voici ce qu’il en est :
1. Rencontre avec la presse (Courrier de l’Ouest) pour médiatiser notre action
2. Rencontre avec Mr Gandon, PDG d’Unimedia et fournisseur d’accès internet aux entreprises, fin connaisseur des problématiques d’accès internet , qui a effectué pour nous des essais de réception (dont les résultats sont d’ailleurs décevants) dans le quartier.
3. Rencontre avec Madame Le Bott, Directrice des relations avec les collectivités locales du Maine et Loire chez France-Telecom.
4. Rencontre avec Madame le maire de Bouchemaine et ses adjoints le 21 Avril. Echanges très constructifs.
5. Echanges de mails avec des représentants de l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) Voir site internet : http://www.arcep.fr/
6. Echanges de mails avec les représentants de l’Autorité de la Concurrence. Voir site internet : http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/index.php
7. Envoi d’un courrier aux personnes suivantes :
o Maire de Bouchemaine
o Président de l’Agglomération d’Angers (Angers Loire Métropole) JC Antonini
o Président du Conseil Général C Béchu
o Directeur régional de France Telecom, Mr Deschamps
L’essentiel de ces courriers sont les deux points suivants :
- Les membres du collectif de Pruniers sont persuadés qu’une solution technique existe et qu’elle peut être mise en œuvre rapidement si les collectivités territoriales décident d’en faire une priorité.
- Nous souhaitons que nous soient communiqués avec précision la nature des travaux à engager et leur montant, ainsi que la marge de manœuvre règlementaire et budgétaire de la commune de Bouchemaine et des autres collectivités locales, afin que les membres du collectif soient informés des enjeux techniques et financiers liés à la résolution de leur problème.
Après avoir entendu les uns et les autres, voici aujourd’hui notre compréhension et notre conviction :
1. Toutes les parties prenantes admettent que le problème existe qu’il est réel, qu’il ne peut que s’aggraver si rien n’est fait.
2. Le faible débit de notre quartier est bien dû à l’éloignement du central téléphonique « lac de Maine » situé chemin du nid de pie.
3. Il existe des solutions techniques connues et éprouvées pour régler le problème, comme par exemple de relier les sous répartiteurs téléphoniques de Pruniers au central du nid de pie par une fibre optique, puis d’équiper ces sous répartiteurs de cartes « DSLAM » . Coût indiqué par France-Telecom de 100 à 150K€.
4. Le déploiement de la fibre optique dans notre quartier permettant l’accès au très haut débit (FTTH) prendra 10 ou 15 ans ! ce n’est donc pas une solution…
5. Le WIMAX (connecté au réseau Melisa) n’offre pas de débit suffisant à Pruniers à cause du relief et des grands arbres dans certaines zones.
6. Tous les fournisseurs d’accès internet (Orange, Free, Neuf-SFR, etc.…) n’ont aucun intérêt à investir pour améliorer le débit puisqu’ils n’en retireront quasiment aucun revenu supplémentaire, puisque nous leur versons déjà les redevances haut débit pour un service qu’ils ne fournissent pas.
7. Les fournisseurs d’accès internet se réfugient derrière des avis émis par l’Autorité de la Concurrence et par l’ARCEP pour ne rien faire. « J’voudrais bien, mais j’peux point… »
8. Les collectivités locales, commune, agglo, conseil général peuvent contribuer au financement d’infrastructures de télécommunications, si elles le décident…
Qu’attendons nous désormais :
1. Des réponses à nos courriers
2. La tenue de la réunion publique que nous a proposée Madame le Maire de Bouchemaine lors de laquelle serait présentée une proposition technique avec chiffrage du coût des travaux d’amélioration.
Nous ne manquerons pas d’informer tous les membres du Collectif des éléments nouveaux.
Les porte-parole,
Bruno GIRARD et Jean-Jacques PEYRE.
